viernes, 24 de junio de 2022

Martin Zarzar - Historia De Un Amor


Bailé esta canción, versión tango, en un espectáculo. Admito que la odio por cursi, mielosa, sin embargo este cantante peruano me la vuelve algo soportable. Ahí va... un bonito recuerdo. El baile, no la canción...

sábado, 18 de junio de 2022

Souvenir pour l'anniversaire d'Otilia

 Otilia, ma douce amie,

La coupe du monde pour moi c’est 1974. J’habitais au Brésil, à Sao Paulo, depuis presque un an et comme écolière dans l’immensité de la métropole brésilienne, j’en étais encore à l’apprivoisement de cette nouvelle vie . Cependant, j’étais décidée à me fondre dans la ville, me couler dans sa terre rouge que j’avais adorée dès ma descente de l’avion, et seulement parler la langue musicale de mes voisins pour passer inaperçue, pour qu’on me prenne pour une Brésilienne, pour faire partie de ce paysage exubérant, passionné et aux limites de l’humain : les enfants n’aiment pas détoner. Il me fallait aussi me laisser prendre par la ferveur du foot.
C’était l’hiver, une dizaine de degrés au petit matin, tout au plus. La maisonnée d’Argentins dont je suis, vibrait au diapason des cœurs (chœurs) excessifs de nos hôtes : « A copa do mundo e nossa... » .
Toutes les radios annonçaient inéluctable victoire de leurs glorieux, trois fois champions du monde. « Com brasileiro não há, não há quem possa ». Il y avait dans le quartier une étrange fébrilité. Les télés et les radios allumées nuit et jour, le décalage horaire avec l’Europe nous tenaient en alerte, excités, impatients. Moi qui apprenais tout d’un coup, futebol, géographie, Vinícius, je découvrais que les Haïtiens, les Hongrois, les Suédois, les Écossais, les Bulgares, les Australiens, les Zaïrois joueraient, et chaque fois qu’ils l’ont fait, tous les Brésiliens ont regardé, chanté, dansé. Chaque match était une fête, une étrange communion. Un monde nouveau pour moi devenu tout petit. Les Brésiliens, chez eux, devant leur poste : le silence et tout à coup, un but et des pétards se mettaient à sonner, les gens sortaient immédiatement dans la rue, la course, la fête, ils s’embrassaient, criaient, tournaient sur eux-mêmes, dans une ambiance bonne-enfant, sympathique. Je n’ai, à ce jour, jamais rien connu de pareil. Jamais.
Le Brésil cette année-là a perdu, les Argentins aussi, les Haïtiens n’ont pas tenu le coup longtemps, les grands vainqueurs : les Hollandais, les Allemands de l’Ouest qui ont dominé la compétition.
C’est depuis cette année que je m’intéresse au football, l’année où j’ai voulu être championne du monde pour la quatrième fois.
Otilia, nous allons fêter ton anniversaire ma belle amie, mais le restaurant a intérêt à avoir un poste de télévision. Samedi, à midi, c’est l’Argentine, oh oui je suis vite revenue à la raison. J’ai quitté le Brésil en 1975. 😉

sábado, 11 de junio de 2022

Ma plus belle histoire d'amour


C'est vrai! C'est vrai! c'est encore vrai ! C'est toujours vrai! Ce le sera toujours!

Elle commence avec la lettre A.