So much of life was stillness then, when we were young, or so it seems; a biting stillness; a vigilance.
Bonneville
domingo, 29 de noviembre de 2015
domingo, 1 de noviembre de 2015
sábado, 31 de octubre de 2015
Je suis dans les regrets, dans l'évaluation des décisions prises, mauvaises trop souvent, à un moment où le coeur régnait. Je suis dans la contemplation de la réalité, celle qui montre le chemin qui a été emprunté, et les embuches qui n'ont pas été évitées. Je suis, un peu, et pour la première fois, désolée de mes choix, de ma véhémence, de mon arrogance, et de ma trop grande confiance. Je suis à l'état et non à l'action. La vie n'est plus tant devant moi, sans qu'elle soit tout à fait derrière, et pourtant, je suis dans les regrets, moi qui avait toujours été dans les remords.
Mainte fleur épanche à regret
Son parfum doux comme un secret
Dans les solitudes profondes.
Ch. Baudelaire
Mainte fleur épanche à regret
Son parfum doux comme un secret
Dans les solitudes profondes.
Ch. Baudelaire
viernes, 24 de julio de 2015
lunes, 8 de junio de 2015
Lola y yo
La mañana se acababa rápidamente antes de la pausa de la siesta, entonces, corriendo, literalmente, sin pudor ni vergüenza, sin pensarlo, por las calles densas de San Miguel de Tucumán, pensaba en Lola. Lola y yo. De la 24 de Septiembre hasta San Juan y Junín. De la San Juan hasta la Crisóstomo Alvarez. De la Crisóstomo hasta la plaza.Y más, he corrido como no corro nunca. He corrido vestida con mi chaqueta negra que me valió el apodo de Bjork, con mi bolso en la espalda, He corrido, he subido, he cambiado dinero, he corrido, he comprado pasaje, y todo con la hora en el pecho. Lola, pelirroja mía, has estado en Tucumán.
domingo, 31 de mayo de 2015
Des hauts et des bas
Tout va bien puis, tout à coup, un souvenir m’étreint. Je ne pleure pas sinon que je me sens fragile, les souvenirs à fleur de peau. Pendant un instant, désemparée: tout me manque, mes amis, mes amours, ma vie ailleurs, je suis dans les regrets, je panique presque, mais surtout, je regarde en arrière, ça dure un moment, puis tout reprend normalement, tout va mieux et je continue. Les souvenirs comme de petites ondes qui viennent altérer le cours normal du jour: je suis en deuil. Tournée vers l’intérieur.
Je suis en deuil de quoi, de notre belle amitié? de la complicité? de notre histoire? de ce temps que nous aurions pu passer ensemble mais qui n’est plus? Je ne sais pas au juste. J'aimais sa voix, ses mains, son sens de l'humour, elle avait ce rire superbe qui prenait toute la place, sa présence... Elle n’a pas souffert. Elle est partie vite. De battre, son coeur s'est arrêté. Elle a eu une belle mort. C’est moi qui n’était pas totalement préparée. C’est pour cela que je n’arrive pas à m’empêcher de reprendre le cours des dernières heures, journées et semaines. Minute par minute, je plonge dans les souvenirs le plus minutieusement possible pour refaire le chemin qui me séparerait d’elle. Chaque geste, regard, parole tout est inscrit dans ma mémoire d’historienne de nous deux.
Un vague air d’irréalité flotte encore autour de moi. Je n’y crois pas complètement. Sauf que j’ai tout à coup besoin des gens que j'aime. Ils m’apparaissent telles des évidences incontournables. Ceux qui comptent, ceux qui sont en moi, ceux qui font partie de mon ADN affectif, ceux que j'aimerais toute ma vie… Maman en partant m’a privé de la plus grande des forces, celle de son amour.
La douleur n’est pas aiguë, ni sourde, ce n’est ni la déchirure d'un amour parti, ni la brûlure d'une trahison ou celle d’une humiliation, c’est bizarre ce chagrin. Je n’arrive pas à le définir. C’est une grande tristesse de savoir que je l'ai perdue et qu'elle me manque, qu'elle n'existe plus. Elle ne vivra plus que dans ma mémoire, une place bien chiche si l’on y pense. Le deuil c’est la douleur et apprendre à l’accepter, vivre avec elle. J'aurai donc dorénavant de petites ondes, des poussées de peine, qui viendront me rappeler que ma mère est morte, le premier jour de mai. Il y a un mois.
lunes, 18 de mayo de 2015
lunes, 11 de mayo de 2015
sábado, 25 de abril de 2015
viernes, 24 de abril de 2015
miércoles, 22 de abril de 2015
lunes, 6 de abril de 2015
Mareo
La naranja viene de China. Lo sé por haber leído un libro de pequeña que me dio el hijo de Jacques Ferron, Olivier, cuyo padre era un médico escritor quebequense amigo de mi padre, una vez que estuve en su casa y que no sabía qué hacer conmigo, niña aburrida, en una tarde de verano en la cual los adultos me dejaron a su cargo: pobre chico apenas mayor que yo... Un libro de dibujos chinos, hermoso, que me llevé a la Argentina cuando mis padres se separaron por primera vez. Lo leía en la siesta cuando en Tucumán todos dormían. Ocurre que China es mi apodo, no porque tenga los ojos achinados o de extraño color, sino porque en quichua significa joven hembra; quichua, no quechua, la versión argentina del idioma del Perú. China o chinita, decía mi papá. Pero al caso, la china es la fruta en Puerto Rico de la cual se hace jugo de naranja, tan dulce al despertar. !Cuanto me sorprendió oírlo! de la boca caribeña de un Stewart en un avión yendo a la isla. Tiene su lógica, ¿no es cierto? De hecho, la naranja también crece en Tucumán, donde nací pero se la come con azúcar por ser amarga. La naranja fruta del azahar, tan rico perfume, tan entrañable. De niña, mi madre decía que era yo una reencarnación de una china de la China y no Inca como se podría suponer, ya que soy tucumana. Ni tampoco nada que ver con lo dulce o amargo, sino con la fascinación que mostraba yo con ese pueblo. Naranja viene del árabe, anteriormente del persa y antes del sanscrito, pero su origen es definitivamente la China. ¿Entiendes?
No…Bueno, no importa. Tomate el jugo nomás.
sábado, 14 de febrero de 2015
jueves, 29 de enero de 2015
viernes, 9 de enero de 2015
Gris
Mon coeur pleure Paris, pleure la peur, pleure ses victimes, ses bourreaux, pleure des Français accablés, pleure ce monde cassé, brisé, caduc. Mon coeur pleure abattu, appréhensif de ce qui viendra. La peur n'est pas bonne conseillère. Elle divise, rend borné, fermé, bête. Mon coeur pleure la mort dans ce Paris dont le jour fléchit,
lunes, 5 de enero de 2015
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